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Printemps 2019 : mobilisation nationale et régionale

Le syndicat des médecins généralistes

Printemps 2019 : mobilisation nationale et régionale

Courant mars, alors que les négociations sont en cours au sujet de l’assistant médical et des CPTS, des amendements anti-généralistes sont déposés pendant le passage de la loi de santé 2022 à l’Assemblée Nationale.

Il a fallu alors nous mobiliser !

  • discussions et rédaction de corrections aux amendements, demande de suppressions des amendements intolérables ( en pièce jointe)
  • sollicitations des nos élus députés
  • suspension des négociations avec la CNAM, boycott des commissions paritaires locales et régionales
  • pétition contre les attaques anti-médecins généralistes
  • communiqués de presse

Puis le comité directeur national du 28 mars a été l’objet de réflexions sur la position de notre syndicat.Il a été décidé de poursuivre les négociations.

En ce mois d’avril, certains points sont positifs, d’autres imparfaits.

Pour l’exercice coordonné, les discussions sont bien avancées ; elles nécessitent la signature d’un ou deux syndicats médicaux et de syndicats d’autres professions de santé. On peut retenir une certaine souplesse dans le cadre, un financement dès le démarrage mais l’obligation d’adhérer à une CPTS pour bénéficier des points du forfait structure.

Les discussions sur l’assistant médical ne sont pas encore achevées. La signature de l’avenant conventionnel n°7  nécessite la signature de plusieurs syndicats médicaux , comme pour tout accord conventionnel. Il n’y a pas d’obligation à prendre un assistant médical et le financement est intéressant. Mais les critères d’éligibilité sont à revoir et les indicateurs de prise en charge de nouveaux patients un peu lourds.

Ce concept  doit rester  » simple, lisible, souple,significatif et accessible  » de part sa justification (redonner du temps médical aux médecins en les déchargeant au maximum des tâches administratives ou à faible valeur médicale ajoutée ). Ces critères tranchent avec la complexité proposée par  la CNAM actuellement.

Le 2 juin , aura lieu notre assemblée générale au 8 eme Congrès à la Grande Motte, où vous êtes tous conviés ! Ce sera l’heure des décisions.

Restons vigilants !                                           

La pression de la population est forte, l’empressement des politiques à y répondre  peuvent les pousser à choisir  le détournement de la médecine générale libérale par d’autres professions, d’autres organisations, d’autres ubérisations.. et ainsi conduire à la suppression du médecin de famille !

Anne-Laure BONIS, Dijon.